viernes, 28 de febrero de 2014

A tumba abierta: Autobiografía de un grifota (Oriol Romaní)


“[...], y cuando abrí la puerta [una casa en Amsterdam] lo primero que vi allí encima de la mesa fue medio kilo de heroína y siete u ocho kilos de chocolate… digo: «¡Buf!» Y un puñao de gente, ocho o diez; bueno, cuatro o cinco parejas, entre chicos y chicas. Allí el uno pinchándose, el otro liándose un porro… y me dan un pedazo de chocolate pa que fume. Y yo le digo que quiero beber. Y me dice que no, que ellos no beben. Bueno, leche, si quería leche… y digo: «No, gracias, paso de leche.» Y me dicen: «Uy, es que la bebida es muy mala, juntándola con la droga.» Claro, ya lo sé, que es muy mala, pero yo la llevo a la par. A mí lo mismo me gusta fumarme un petardo que beberme dos botellas de vino… pero juntos, ¿no? ¡Nada de que una cosa quite a la otra! Pero los jipis, no, ninguno. Aquí [Barcelona] conozco bares que puedes fumar. O sea, que estás bebiendo, y si fumas no te dicen nada. Y claro, estás allí, te juntas con unos amigos, venga una rondita, tres vasitos… vamos a liar un canuto, venga; un disco, otros tres vasitos… así que te fumas un petardo y nueve vasos, y no sabes de dónde te viene el globo. (P. 124-125)

Per a una descripció del llibre cliqueu aquí.

Oriol Romaní, A tumba abierta: Autobiografía de un grifota. Anagrama: Barcelona, 1983 i 1986.

martes, 25 de febrero de 2014

Le Rideau (extrait) de Milan Kundera


Les âges de la vie dissimulés derrière le rideau 

Je laisse défiler devant moi les romans dont je me souviens et j'essaie de préciser l'âge de leurs protagonistes. Curieusement, ils sont tous plus jeunes que dans ma mémoire. Cela, parce qu'ils représentaient pour leurs auteurs plutôt une situation humaine en général que la situation spécifique d'un âge. A la fin de ses aventures, après avoir compris qu'il ne voulait plus vivre dans le monde qui l'entoure, Fabrice del Dongo s'en va à la chartreuse. J'ai toujours adoré cette conclusion. Sauf que Fabrice est encore très jeune. Combien de temps un homme de son âge, si douloureusement déçu qu'il soit, supporterait-il de vivre dans une chartreuse? Stendhal a déjoué cette question en laissant mourir Fabrice après une seule année passée au couvent. Mychkine a vingt-six ans, Rogojine vingt-sept, Nastassia Philippovna vingt-cinq, Aglaïa n'en a que vingt et c'est précisément elle, la plus jeune, qui à la fin détruira, par ses déraisonnables initiatives, la vie de tous les autres. Pourtant, l'immaturité de ces personnages n'est pas examinée en tant que telle. Dostoïevski nous raconte le drame des êtres humains, non pas le drame de la jeunesse. 

Roumain par sa naissance, Cioran, âgé de vingt-six ans, s'installe à Paris en 1937; dix ans plus tard, il édite son premier livre écrit en français et devient l'un des grands écrivains français de son temps. Dans les années quatre-vingt-dix, l'Europe, si indulgente jadis envers le nazisme naissant, se jette contre ses ombres avec une courageuse combativité. Le temps du grand règlement de comptes avec le passé arrive et les opinions fascistes du jeune Cioran de l'époque où il vivait en Roumanie font, subitement, l'actualité. En 1995, âgé de quatre-vingt-quatre ans, il meurt. J'ouvre un grand journal parisien: sur deux pages, une série d'articles nécrologiques. Aucun mot sur son ?uvre; c'est sa jeunesse roumaine qui a éc?uré, fasciné, indigné, inspiré ses scribes funèbres. Ils ont habillé le cadavre du grand écrivain français d'un costume folklorique roumain et l'ont forcé, dans le cercueil, à tenir son bras levé pour un salut fasciste. 
Quelque temps plus tard j'ai lu un texte que Cioran avait écrit en 1949 quand il avait trente-huit ans: "... Je ne pouvais même pas m'imaginer mon passé; et quand j'y songe maintenant, il me semble me rappeler les années d'un autre. Et c'est cet autre que je renie, tout "moi-même" est ailleurs, à mille lieues de celui qu'il fut." Et plus loin: "quand je repense [...] à tout le délire de mon moi d'alors [...] il me semble me pencher sur les obsessions d'un étranger et je suis stupéfait d'apprendre que cet étranger était moi". 
Ce qui m'intéresse dans ce texte, c'est l'étonnement de l'homme qui ne réussit à trouver aucun lien entre son "moi" présent et celui de jadis, qui est stupéfait devant l'énigme de son identité. Mais, dites-vous, cet étonnement est-il sincère? Bien sûr que oui! Dans sa version ordinaire, tout le monde le connaît: comment avez-vous pu prendre au sérieux ce courant philosophique (religieux, artistique, politique)? ou bien (plus banalement): comment avez-vous pu tomber amoureux (amoureuse) d'une femme si niaise (d'un homme si stupide)? Or, si pour la plupart des gens la jeunesse passe vite et ses égarements s'évaporent sans laisser de traces, celle de Cioran s'est pétrifiée; on ne peut pas se moquer avec le même sourire condescendant d'un amant ridicule et du fascisme. 
Stupéfait, Cioran regarda ses années passées et s'emporta (je cite toujours le même texte de 1949): "Le malheur est le fait des jeunes. Ce sont eux qui promeuvent les doctrines d'intolérance et les mettent en pratique; ce sont eux qui ont besoin de sang, de cris, de tumulte, et de barbarie. A l'époque où j'étais jeune, toute l'Europe croyait à la jeunesse, toute l'Europe la poussait à la politique, aux affaires d'Etat." 
Des Fabrice del Dongo, des Aglaïa, Nastassia, Mychkine, combien j'en vois autour de moi! Ils sont tous au début du voyage dans l'inconnu; sans aucun doute, ils errent; mais c'est une errance singulière: ils errent en ne se sachant pas errants; car leur inexpérience est double: ils ne connaissent pas le monde et ils ne se connaissent pas eux-mêmes; c'est seulement quand ils l'auront vue avec le recul de l'âge adulte que leur errance leur apparaîtra comme errance; plus: c'est seulement avec ce recul qu'ils seront en mesure de comprendre la notion même d'errance. Pour le moment, ne sachant rien du regard que l'avenir jettera un jour sur leur jeunesse passée, ils défendent leurs convictions avec beaucoup plus d'agressivité que ne défend les siennes un homme adulte qui a déjà fait l'expérience de la fragilité des certitudes humaines. 
L'emportement de Cioran contre la jeunesse trahit une évidence: depuis chaque observatoire érigé sur la ligne tracée entre la naissance et la mort, le monde apparaît différent et les attitudes de celui qui s'y arrête se transforment; nul ne comprendra l'autre sans comprendre tout d'abord son âge. En effet, c'est tellement évident, oh, tellement évident! Mais seules les pseudo-évidences idéologiques sont visibles au premier abord. Une évidence existentielle, plus elle est évidente, moins elle est visible. Les âges de la vie se dissimulent derrière le rideau. 

domingo, 23 de febrero de 2014

“No tinc temps, tinc molta feina”


 Llegeixo als diaris que s’ha reobert el debat sobre els horaris que fan els espanyols i els catalans, que tan poc ajuden, tant a la producció com a la conciliació entre treball i familia. Em sembla molt bé que es parli i es debati sobre el tema i que fins i tot algú se’l prengui de forma seriosa. Però crec que el prejudici que viu sota aquesta polèmica resta intacte. Crec que mentre se segueixi considerant de bon to dir que no tens temps per a res, la confusió de valors psicològica i social, que està instal·lada sobretot a les grans ciutats, seguirà existint. Mentre quedi bé l’excusa del no tinc temps perquè vaig de cul, encara que tants cops no sigui ni mitja veritat, tot seguirà igual. Per alguns es tracta de donar la sensació de persona ocupada les vint-i-quatre hores del dia. Atenció: no estic dient que això no passi i que molta gent no dugui una vida cansada. El que estic deplorant és que hagi esdevingut un model a repetir, que es faci servir la manca de temps no ja com a simple, i simplista, excusa per a qualsevol cosa, sinó com a orgullosa forma de vida. Perquè sabem que si el motiu és la feina ningú no ens molestarà amb preguntes desagradables, i quantes vegades no fem servir aquest recurs per a apartar allò que ens fa nosa? És el comodí perfecte, ningú no el qüestiona i - repetim-ho, perquè és el que dóna substància al prejudici – queda bé. "No tinc temps, tinc molta feina", t’atorga la máxima importància, et dóna aquell vernís de seriositat, imprescindible en la vida de tot ciutadà que es preui. Però, grosso modo, quantes coses hem deixat de fer perquè tenim massa feina per a ser feliços? Segurament la felicitat no té noció de minuts i hores. Ja deia Pascal que totes les desgràcies dels homes venien de no saber estar sols en una habitació. Benvingut sigui el debat sobre els convenients horaris productius, conciliadors de treball i familia, si és que realment existeix aquest debat i si és que n’hi ha que se l’estan creient. Però si hi ha algú que se li hagi passat pel cap que aquesta és la gran solució per als mals costums d’espanyols i catalans, crec que fa curt. Canviar la societat vol dir canviar els models pels quals aquesta societat es regeix. Canviar de vida és canviar de prejudicis. Però aquesta feinada, que potser sí que pagaría la pena dedicar-hi el temps que ningú no té, demana molt més que endarrerir les agulles del rellotge.

jueves, 20 de febrero de 2014

De... "Divertim-nos fins a morir" de Neil Postman


Aquest gener vaig intercanviar llibres amb un amic a Barcelona. A ell li va tocar El libro de la yerba, una compilació de textos sobre la marihuana, des de diversos punts de vista, feta per G. Andrews i S. Vinkenoog, que llegirà segons el seu gust (ho dic fent referència a Terry Southern i el seu A la rica marihuana y otros sabores). Jo vaig tenir la sort de rebre Divertim-nos fins a morir: El discurs públic a l’època del “show-business”, un assaig de Neil Postman sobre la televisió que feia temps que volia llegir i que, en català, ja fa anys que es va esgotar. Crec que l’assaig de Postman, malgrat les seves migrades aptituds profètiques – “[…] les preguntes sobre els efectes psíquics, polítics i socials de la informació són aplicables tant a l’ordinador com a la televisió. Encara que crec que l’ordinador és una tecnología sobrevalorada […]” (p. 202) –, és encara més actual avui que el 1985, l’any que va ser publicat, precisament perquè, en general, la primera part del que acabo de citar s’ha vist augmentat i corregit. A Facebook, fa uns mesos, un altre amic em va fer parar esment en el contingut del pròleg d’aquest llibre, mitjançant unes tires de còmic comparatives que havia trobat a internet. Vull reproduir aquest pròleg, que remet a les distopies d’Orwell i Huxley, respectivament, en la seva forma original:

     Estàvem atents a l’any 1984. Quan va arribar l’any però no la profecía, els americans reflexius es van lloar cantant en veu baixa. S’havien mantingut fermes les arrels de la democràcia liberal. Fos on fos el terror, almenys nosaltres no havíem estat visitats pels malsons orwellians.
     Però ens havíem oblidat que costat per costat de la negra visió d’Orwell, n’hi havia una altra – una mica més vella, lleugerament menys coneguda, igualment esgarrifosa: Un món feliç, d’Aldous Huxley. Contràriament a la suposició generalitzada fins i tot entre la gent instruïda, Huxley y Orwell no van profetitzar la mateixa cosa. Orwell ens adverteix que serem vençuts per una opressió imposada externament. Però en la visió de Huxley no cal cap Germà Gran per privar les persones de la seva autonomia, maduresa i història. Tal com ell ho veía, les persones arribaran a estimar la seva opressió, a adorar les tecnologies que anul·len les seves capacitats per pensar.
     El que Orwell temia eren aquells que prohibirien els llibres. El que Huxley temia era que no hi hauria cap raó per prohibir un llibre, perquè no hi hauria ningú que en volgués llegir cap. Orwell temia els qui ens privarien de la informació. Huxley temia els qui ens en donarien tanta que ens reduirien a la passivitat i a l’egoisme. Orwell temia que la veritat se’ns amagaría. Huxley temia que la veritat s’ofegaria en un mar d’irrellevància. Orwell temia que esdevindríem una cultura captiva. Huxley temia que esdevindriem una cultura trivial, preocupada per un equivalent de les sensacionetes; el ralet, ralet i tocar i parar. Tal com va remarcar Huxley a El món feliç tornat a visitar, els defensors de les llibertats civils i els racionalistes que sempre están a l’aguait per combatre la tiranía «van oblidar-se de tenir en compte l’apetit gairebé infinit de l’home per les distraccions». A 1984, afegí Huxley, les persones són controlades mitjançant el dolor. A Un món feliç, són controlades mitjançant el plaer. Resumint, Orwell temia que ens destruís el que odiem. Huxley temia que ens destruís el que estimem” (p. 7-8).

          Sembla clar que Orwell, quan va escriure 1984, entre altres motius – “de fet, Orwell s’adreçava a un problema de l’Era de la Impremta” (p. 175) -, va tenir més en compte el comunisme totalitari de la URSS i els seus països satèl·lit, i Huxley, en escriure Un món feliç, el capitalisme dels EE.UU i la seva zona d’influència.

Bcnwallsproject
     
D’altra banda, Postman en el primer capítol del llibre cita l’obra de Lewis Mumford, Technics and Civilizations, que m’ha fet venir al cap una part de l’anàlisi que efectua Hannah Arendt sobre l’Era Moderna a La Condició Humana, quan escriu sobre Gal·lileu i el telescopi. M’agradaria, també, reproduir-lo aquí:

     “[Lewis Mumford] es fixa en la filosofía dels rellotges, en els rellotges com a metáfora, qüestió sobre la qual la nostra educación no ens ha dit res i els rellotgers encara menys. «El rellotge», conclou Mumford, «és una peça de maquinària de poder el ‘producte’ de la qual són els minuts i els segons.» En fabricar aquest producte, el rellotge té l’efecte de disociar el temps dels esdeveniments humans i d’aquesta manera alimenta la creença en un món independent, de seqüències matemàticament mesurables. Resulta que moment a momento no és una concepció de Déu ni de la natura. És l’home conversant amb ell mateix sobre una maquinària que va crear i conversant a través d’ella.
     […] En aquest procés, ens hem tornat irreverents cap al sol i les estacions, ja que en un món fet de segons i minuts, l’autoritat de la naturalesa està desbancada. És més, tal com assenyala Mumford, amb la invenció del rellotge l’eternitat va deixar de ser la mesura i el focus dels esdeveniments humans. […] És a dir, el rellotge va introduir una nova forma de conversa entre l’home i Déu, en la qual Déu sembla haver-hi sortit perdent” (p. 19).


Neil Postman, Divertim-nos fins a morir: El discurs públic a l’època del “show-business. Llibres de l’Index: Barcelona, 1990.

Viajando con los Rolling Stones (Robert Greenfield)



Document excepcional sobre la gira nordamericana dels Rolling Stones el 1972. Clàssic de la literatura rock. Llibre a estones avorrit, però, precisament per això, clar reflex de les llums i les ombres del que podría semblar una festa constant (sense que això darrer deixi de ser cert). Traducció, pèssima. Al final del llibre, que en bona part va ser publicat a terminis per la revista Rolling Stone, el seu autor, Robert Greenfield, diu de Jo Bergman, assistent personal dels Stones entre el 1967 i el 1973:

 “Ella sabía mejor que nadie que los Rolling continuarían. Ese era su carácter, así eran. Habían vivido tanto tiempo desenvolviéndose satisfactoriamente en el caos, que ya no les sería fácil detener la marcha.

- Nunca habrá oficinas con alfombras verdes -diría Jo-. Nunca serán respetables. Por mucho que se acerquen, nunca lo serán. Saldrán álbumes y se harán giras y harán música, pero nunca conseguirán ser del todo respetables. Es parte de su fuerza. Están fragmentados…” (p. 342-343).

Robert Greenfield, Viajando con los Rolling Stones. Anagrama: Barcelona, 1977 i 2005.

lunes, 3 de febrero de 2014

De normes i revolucions


Reflexió per al dia d'avui, i per al de demà també: Les revolucions no s'han fet mai respectant les lleis en vigor. La sempre celebrada revolució francesa, fundadora de tot el que hi ha de modern al món occidental, i que, ai!, posà també les bases de la nostra postmodernitat (concepte d'autonomia) no es va fer obeïnt les normes de circulació, ni les viàries ni les polítiques.